Roger Federer est un joueur de tennis suisse, né
Roger Federer est un joueur de tennis suisse, né le 8 août 1981 à Bâle d'un père suisse et d'une mère sud-africaine. Il est originaire de Münchenstein, dans le canton de Bâle-Campagne, où il réside encore, dans la commune d'Oberwil.
Il mesure 1,88 m et est droitier. Il a commencé sa carrière en tant que professionnel en 1998. Il occupe la première place du classement ATP technique depuis le 2 février 2004 et est depuis le 27 février 2007 le joueur ayant été le plus de semaines consécutives à la 1re place[1][2].
Vainqueur de 11 tournois du Grand Chelem, il n'est dépassé que par Roy Emerson (12) et Pete Sampras (14).[3] Federer est actuellement largement reconnu par ses adversaires comme le meilleur joueur du monde. Il maîtrise tous les coups et réussit les plus inattendus. De plus, alors qu'il s'énervait rapidement par le passé en jetant sa raquette et en « balançant » des matches lorsque quelque chose n'allait pas, il est aujourd'hui impassible sur le court et laisse transparaître peu d'émotions lors de ses matches, une attitude qui n'est pas sans rappeler celle du Suédois Björn Borg.
Roger Federer est souvent reconnu pour son fair-play. Il lui arrive notamment d'aller en contestation lorsque l'arbitre lui accorde un point et qu'il juge que la balle était hors-jeu. À titre d'exemple, cela s'est produit lors des quarts-de-finale de l'US Open 2006, contre James Blake. Federer a frappé la balle, et Blake, estimant qu'elle tomberait hors des limites, s'est éloigné et n'a pas cherché à la renvoyer. L'arbitre a accordé le point à Federer, et Blake n'avait plus la possibilité de contester dans cette manche. Aussi Federer s'est-il chargé de le faire. Cette attitude lui a valu de remporter trois fois consécutivement le prix Orange à Roland Garros, aujourd'hui un record.
Federer est également très apprécié par les journalistes auxquels il consacre beaucoup de temps et avec qui il s'exprime volontiers que ce soit en allemand, suisse allemand, français ou anglais.
À la fin d'un match, il a l'habitude d'envoyer à la main ou avec sa raquette le bracelet de tissu qu'il a porté autour du poignet durant la partie.
On peut remarquer que Federer n'a jamais été champion suisse de tennis. Cela peut paraître étonnant quand on voit les résultats qu'il obtient sur les tournois internationaux et les Grand Chelem. À noter qu'il n'a pas encore pu épingler à son palmarès un titre à Roland-Garros, ni une médaille olympique.
Federer avait comme anciennes idoles Boris Becker et Stefan Edberg. En dehors du tennis, il aime bien pratiquer des sports tels que le golf, le football ou le ski. Il est sponsorisé par de nombreuses marques populaires telles que Nike, Gillette ou Rolex.
Parcours [modifier]
1981-1997 [modifier]
Contrairement à beaucoup de champions avant lui, Roger Federer ne connaît pas tout de suite les succès et ne remporte au départ que peu de tournois. Comme on peut l’apercevoir aujourd’hui sur les courts, il a d’abord concentré ses efforts sur le long terme, améliorant progressivement sa technique au fil du temps. Ainsi, Federer ne fut pas l’objet d’autant de rapports élogieux qu’Andre Agassi, Martina Hingis ou Steffi Graf au même âge.
Roger Federer commence à jouer au tennis dès l’âge de trois ans et intègre cinq ans plus tard le club de tennis TC Old Boys dans sa ville natale de Bâle. Il est entraîné par le Suisse Seppli Kacovsky de 1989 à 1994 et par l’Australien Peter Carter qui lui donne des cours particuliers jusqu’en 1995. Durant cinq ans, ses efforts vont lui permettre de devenir champion national dans toutes les catégories junior. C’est ainsi que Federer, à l’âge de douze ans, décide de poursuivre sa formation comme joueur de tennis. En 1995, il intègre le Centre National Suisse d’Ecublens où il ne remporte pas moins de sept tournois juniors de 1995 à 1997. Durant cette période, Federer va également apprendre à parler le français, ce qui va lui permettre de faire ses premiers entretiens avec des francophones. Lorsqu'à 15 ans, élève du centre national suisse de tennis, on lui demande quels sont ses buts de sportif, le Bâlois n'y va pas par quatre chemins. Si ses camarades admettent «vouloir passer professionnel ou intégrer les 100 meilleurs joueurs du monde», lui affirme déjà clairement vouloir devenir «numéro un mondial».
A partir de 1997, Federer commence à participer à des tournois internationaux et remporte en mai à Prato son premier grand tournoi junior. Dans le même temps (Federer est alors âgé de 16 ans), il est décidé d’abandonner l’école et de concentrer son avenir uniquement sur une carrière de tennisman. Un pari risqué car bien qu’il ait commencé à se forger un nom sur le circuit junior, il ne peut pas vivre seul de ses résultats sportifs.
1998 [modifier]
Le premier match professionnel de Roger Federer remonte en juillet 1998 lors du tournoi de Gstaad, auquel il accède grâce à une wild card. Cette même année, sur le circuit junior, il termine numéro un mondial et remporte à la fois le tournoi de Wimbledon et l'Orange Bowl, l'officieux championnat du monde juniors.
1999 [modifier]
1999 marque ses débuts en Coupe Davis - en mars à Neuchâtel, où il contribue à la victoire suisse face à l'Italie - et en Grand Chelem à Roland Garros où il s'incline au premier tour. Il termine pour la première fois l'année dans les 100 premiers mondiaux grâce à de bons résultats en fin de saison. Il gagnera un tournoi à Brest. L'apport d'un nouveau coach mental (Dr. Guerin) lui donne plus d'assurance et de sérénité sur le court.
2000 [modifier]
Federer dispute la première finale de sa carrière au début de l'année 2000 à Marseille où il s'incline face à son compatriote Marc Rosset. Lors des JO de Sydney, il rate de peu la médaille de bronze en perdant de justesse face au Français Arnaud Di Pasquale. Il passe trois tours à Roland-Garros et deux à Open d'Australie et à Wimbledon. Une nouvelle défaite achève cette saison en demi-teinte ; il s'incline en finale de « son » tournoi à Bâle en cinq sets acharnés face au Suédois Thomas Enqvist.
2001 [modifier]
En février 2001, Federer remporte son premier tournoi en simple à Milan et son premier tournoi en double à Rotterdam avec Jonas Björkman. Il brille enfin en Grand Chelem en atteignant les quarts de finale à Roland-Garros et Wimbledon. Lors du tournoi londonien, il bat Pete Sampras en cinq sets accrochés en huitièmes de finale, mettant fin au règne de l'Américain sur le gazon britannique. Ce match restera comme l'unique confrontation entre les deux hommes. Cette saison se termine comme la précédente par une défaite en finale du tournoi de Bâle; il est cette fois-ci nettement dominé par l'Anglais Tim Henman.
2002 [modifier]
Federer commence l'année 2002 par une victoire au tournoi de Sydney. Il dispute sa première finale dans une épreuve estampillée Masters Series en mars au tournoi de Key Biscayne à Miami, où il est défait en 4 sets par Andre Agassi. En mai, il obtient une deuxième chance lors du Masters Series de Hambourg, chance qu'il saisit pleinement en écrasant le Russe Marat Safin en finale. Tout le monde le voit alors briller lors de deux Grand Chelems européens. Mais Federer s'incline au 1er tour à Roland-Garros et Wimbledon. Certains commencent alors à douter des possibilités mentales du Suisse lors des grands rendez-vous. Début août, il apprend la mort accidentelle de Peter Carter, le capitaine de l'équipe suisse de Coupe Davis et entraîneur de sa jeunesse, un homme qui comptait beaucoup pour lui. Très touché par cette tragédie, il ne peut stopper l'hémorragie de défaites lors de la tournée américaine. Néanmoins, une superbe fin de saison lui permet de se qualifier in extremis pour la Masters Cup disputée à Shanghai où il perd en demi-finale face à l'Australien Lleyton Hewitt au terme d'un superbe match.
2003 [modifier]
Federer commence 2003 sur les mêmes bases élevées que la fin de saison précédente. Il remporte les tournois de Marseille et Dubaï en février, le tournoi de Munich sur terre battue deux mois plus tard, atteint la finale du Masters Series de Rome et qualifie presque à lui tout seul la Suisse pour les demi-finales de la Coupe Davis grâce aux succès face aux Pays-Bas et à la France. Mais il s'incline une nouvelle fois au 1er tour de Roland-Garros face au modeste Péruvien Luis Horna. Les doutes resurgissent alors parmi tous les « suiveurs » du monde du tennis, mais Federer n'en a cure et s'isole pour mieux préparer Wimbledon. Il remporte le tournoi de Halle qui lui sert de préparation et dans la foulée, son premier titre du Grand Chelem en triomphant haut la main à Wimbledon, ne lâchant qu'un seul set durant toute la quinzaine. Pour le Suisse, c'est le premier déclic : il sait qu'il peut enfin remporter les plus grands tournois.
La fin de saison est plus difficile et Federer réalise des résultats moyens. Il arrive fatigué à la Masters Cup disputée à Houston. De plus, le tirage au sort le laisse dans le groupe où se trouvent ses bêtes noires : Agassi, Ferrero et Nalbandian. Mais après une première victoire difficile face à Agassi, il survole la compétition en battant ses adversaires un par un pour s'adjuger son septième titre de la saison. Il finit l'année à la 2e place mondiale derrière Andy Roddick. Ce triomphe à Houston est le second déclic : il se rend compte qu'il est bel et bien le meilleur joueur du monde.
En décembre, Federer annonce à la surprise générale qu'il se sépare de son entraîneur Peter Lundgren qui était à ses côtés depuis 4 ans. Peut-être encore plus surprenant, il annonce qu'il n'a pas l'intention pour l'instant d'avoir un nouvel entraîneur.
2004 [modifier]
C'est donc seul que Federer entame cette saison 2004. Seul est un bien grand mot. En effet il est toujours accompagné par Reto Staubli, un ami bâlois ancien 10e joueur suisse, et Pavel Kovac, son physiothérapeute.
L'année commence sur les chapeaux de roue avec un deuxième titre en Grand Chelem lors de l'Open d'Australie. Ce succès lui permet de prendre la première place au classement ATP. Après une nouvelle victoire au tournoi de Dubaï, il fait également main basse sur les Masters Series d'Indian Wells en mars et de Hambourg en mai juste avant Roland-Garros. Cependant, à Miami, il avait été éliminé dès le troisième par son futur grand rival Rafael Nadal dans leur première rencontre de sa carrière. Une nouvelle fois, le tournoi parisien ne lui sourit pas, il est éliminé au 3e tour par le triple vainqueur de l'épreuve, le brésilien Gustavo Kuerten, en état de grâce.
Il retourne alors sur le gazon de Wimbledon où il défend victorieusement son titre grâce à une victoire sur Roddick en finale. Il s'adjuge dans la foulée son premier titre en Suisse au tournoi de Gstaad. Lors des JO d'Athènes, il a l'honneur d'être le porte-drapeau de la délégation suisse. Mais le tournoi olympique s'achève dès le 2e tour après une surprenante défaite face au Tchèque Tomáš Berdych. Il s'offre néanmoins une jolie consolation en remportant l'US Open en humiliant Lleyton Hewitt en finale 6-0 7-6 6-0. Il réalise ainsi le premier petit chelem depuis Mats Wilander en 1988.
Quelques heures avant de jouer pour la première fois devant son public à Bâle en tant que numéro un mondial, il se blesse à la cuisse. On craint un forfait pour la Masters Cup mais Federer est rétabli à temps. Il réalise une nouvelle démonstration à Houston et conserve son titre en ne perdant qu'un seul set. Il bat à cette occasion un record en remportant sa 13e finale consécutive (Borg et McEnroe en étaient resté à 12).
Federer finit l'année avec un bilan exceptionnel de 74 victoires pour seulement 6 défaites, remportant 11 tournois (dont 3 Grands Chelems et 3 Masters Series) et en gagnant les 18 rencontres qu'il a disputées contre des joueurs classés parmi les 10 meilleurs mondiaux (il a établi un record de 26 victoires consécutives dans ce domaine avant de perdre contre Marat Safin à l'Open d'Australie 2005).
2005 [modifier]
Roger Federer à Wimbledon en 2005Pour tenter de rééditer une saison aussi exceptionnelle que la précédente,
Federer s'adjoint les services d'un des entraîneurs les plus renommés : l'Australien Tony Roche. Malheureusement, légèrement diminué par une blessure au pied, il s'incline en demi-finale de l'Open d'Australie face à Marat Safin en cinq sets au terme d'un match d'anthologie après avoir bénéficié d'une balle de match dans le tie-break du 4e set.
Nullement affecté par cet échec, le Suisse poursuit sa saison en remportant 4 tournois consécutivement en signant notamment un formidable doublé Indian Wells-Miami. Pourtant, sa victoire au tournoi de Key Biscane est loin d'être une promenade de santé. Il y rencontre en effet pour la deuxième fois de sa carrière le jeune espagnol Rafael Nadal (qui, à l'époque demeurait encore inconnu) Des le début du match, Federer doit subir la domination de la puissance de l'Espagnol qui remporte les deux premières manches sur le score de 6-2 7-6. Federer rate deux smashs quasi consécutifs et jette sa raquette à terre de rage. Dans la troisième manche, il est mené quatre jeux à un, service à suivre pour Nadal. C'est à ce moment que Federer augmente le niveau de son jeu et que Nadal, ayant dépensé beaucoup d'énergie dans les deux premières manches ne parvient plus a suivre la cadence. Federer remonte la manche et finit par la remporter au jeu décisif. Nadal ne s'en relèvera pas. Federer remporte les deux dernières manches facilement et remporte le tournoi. Il s'agit probablement du plus beau retournement de situation dans la carrière du Suisse.
Après 3 ans d'absence, Federer dispute à nouveau le tournoi de Monte-Carlo. Il s'incline dès les quarts de finale face au jeune prodige français Richard Gasquet après avoir eu, cette fois-ci, deux balles de match ! Forfait à Rome, il prend sa revanche sur Gasquet lors de la finale du tournoi de Hambourg qu'il remporte pour la troisième fois.
Sa saison sur terre battue se termine par une demi-finale à Roland Garros. Il s'incline en 4 sets face à l'intouchable Espagnol Rafael Nadal en disputant un match moyen et repart de Paris déçu mais avec l'intime conviction qu'il a largement les moyens de triompher sur la terre battue de la Porte d'Auteuil. La courte saison sur gazon se soldera par le même constat que l'on avait pu faire lors des deux dernières années : Roger Federer y est tout simplement intouchable ! Le Suisse en est désormais à 36 victoires consécutives sur cette surface après ses succès à Halle et à Wimbledon où il signe un véritable récital en finale face à un Andy Roddick pourtant à son meilleur niveau.
Toujours en délicatesse avec son pied, Federer préfère renoncer au tournoi de Montréal pour s'offrir la meilleure des préparations en vue de l'US Open en remportant le tournoi de Cincinnati pour la première fois. Pourtant son parcours à New York n'est pas aussi facile que prévu et il connaît pas mal de difficultés pour éliminer Santoro, Kiefer et Hewitt mais il se qualifie tout de même pour la finale où il affronte la légende vivante Andre Agassi devant 23 000 spectateurs acquis à la cause du « Kid de Las Vegas ». Federer remporte le premier set mais il subit ensuite durant deux sets la domination du vétéran Américain de 35 ans. Le tie-break du troisième constitue le tournant du match. Le Suisse y retrouve un niveau exceptionnel et ne laisse aucune chance à Agassi qui ne s'en relèvera pas. Le Suisse inflige un sévère 6-1 à Agassi lors du quatrième set pour s'offrir son 6e titre du grand chelem, son 2e US Open et son 2e doublé Wimbledon-US Open consécutif.
Après ce nouveau triomphe, il aide la Suisse à garder sa place dans le groupe mondial de la Coupe Davis et remporte le tournoi de Bangkok. Mais juste avant le début de la saison indoor, il se blesse sérieusement à la cheville droite. On le croit forfait pour le reste de la saison, mais Federer se rend quand même à Shanghai pour y disputer la Masters Cup. Insuffisamment préparé, le Suisse remporte tout de même ses 3 matches de poule ainsi que sa demi-finale (en infligeant à l'Argentin Gastón Gaudio un double 6-0). En finale, il retrouve son ancienne « bête noire » David Nalbandian. Le match est très accroché mais Federer remporte les deux premiers sets au tie-break. Ensuite, le physique du Suisse n'est plus à la hauteur et Nalbandian en profite pour enchaîner les jeux et mener 6-2 6-1 4-0. C'est à ce moment que l'Argentin se crispe et que Federer, dans un sursaut d'orgueil, revient dans la partie en sortant de sa raquette les coups les plus improbables. Il s'offre même le droit de servir pour le gain de la rencontre. Malheureusement pour lui, Nalbandian retrouve toute sa lucidité et parvient à remporter le match au tie-break du cinquième set.
Ce faux-pas empêche Federer d'égaler le record de John McEnroe lors de la saison 1984 avec ses 82 victoires et 3 défaites. Il met aussi fin à une série de 24 finales gagnées consécutivement. Néanmoins avec 81 victoires pour 4 défaites, 11 tournois gagnés (dont 2 grands chelems et 4 masters series) et 2000 pts d'avance sur son dauphin Nadal au classement technique, la saison de Roger Federer est une nouvelle fois exceptionnelle.
Roger Federer est désigné champion des champions de l'année 2005 par le quotidien sportif L'Équipe. Le journal salue l'année exceptionnelle du numéro un mondial, qui a remporté 81 matches sur 85 et s'est imposé dans deux tournois du Grand Chelem (Wimbledon et l'US Open). Le Suisse devance dans ce classement l'Italien Valentino Rossi, qui a glané une septième couronne mondiale en motocyclisme, et l'Espagnol Fernando Alonso, sacré en 2005 plus jeune champion du monde de l'histoire de la Formule 1. Federer succède à l'athlète marocain Hicham El Guerrouj au palmarès.
2006 [modifier]
Roger Federer à Paris en 2006En rodage sur le tournoi de Doha après un automne gâché par une blessure à la cheville, Roger Federer débute l'année de la meilleure des façons : le numéro un mondial reconduit son titre acquis au Qatar. En finale, il prend la mesure de Gaël Monfils en deux manches et 78 minutes de jeu. Les deux hommes s'affrontaient pour la première fois. Avec ce succès, le Suisse remporte le 34e titre en simple de sa carrière. Il perd son 1er match de la saison contre Tommy Haas lors d'un tournoi exhibition en Australie.
Premier tour de l'Open d'Australie remporté facilement face à l'Uzbeke Denis Istomin. Il rencontrera au second tour l'allemand Florian Mayer qu'il a battu au tournoi de Halle en 2005. Après avoir été bousculé lors de ses matches contre Tommy Haas et Nikolaï Davydenko, Roger gagne la finale de l'Open d'Australie contre le Chypriote Márcos Baghdatís. Il a remporté ce titre au courage. À la remise du trophée, la pression retombe complètement. Roger est submergé par l'émotion. Gagner un Grand Chelem en ne jouant pas à son meilleur niveau tout au long du tournoi est exceptionnel. En plus de cela, c'est le champion australien Rod Laver, auteur de deux Grands Chelems, qui lui a remis le trophée. Tout cela a réussi à faire fondre en larmes Roger qui, à seulement 24 ans, détient déjà 7 Grands Chelems.
Après avoir déclaré forfait au tournoi de Rotterdam et en Coupe Davis, Roger fait son retour sur le circuit au tournoi de Dubaï, où il perd en finale contre Rafael Nadal. Il enchaîne avec Indian Wells : en rodage lors des premiers tours, Roger finit par remporter le premier Masters Series de l'année, en dominant largement l'américain James Blake en finale. C'est la première fois qu'un joueur remporte Indian Wells trois fois consécutivement. Roger joue ensuite à Miami où il réitère son magnifique doublé Indian Wells - Miami, en battant en finale Ivan Ljubičić en trois tie-break. Au Masters de Monte-Carlo, il atteint la finale où il perd contre Rafael Nadal dans un match très serré. Malgré la défaite et les regrets, il s'agit du meilleur début de saison du suisse. Au terme d'une lutte grandiose, il perd de justesse au Masters de Rome, une nouvelle fois contre Rafael Nadal, qui paraît indomptable, mais plus tant que ça, car le Suisse avait obtenu deux balles de match sur le service de Nadal. Suite à la semaine romaine, il déclare forfait pour le Masters d'Hambourg où il est double tenant du titre.
En dehors des cours, Federer continue de récolter les prix : il est élu sportif de l'année aux Laureus Awards à Barcelone et celà pour la seconde année consécutive. Pendant le tournoi de Roland-Garros, Roger a reçu le Prix Orange récompensant le joueur le plus sympathique de la quinzaine parisienne.
Il réussira d'ailleurs un très bon tournoi à Paris. Au premier tour, il bat l'Argentin Diego Hartfield. Puis Roger monte en puissance tout au long du tournoi. Il lâche son premier set du tournoi au troisième tour, face au double champion olympique Nicolas Massu. Il rencontre en huitièmes de finale Tomáš Berdych. Berdych l'avait battu en 2004, à Athènes, lors des Jeux Olympiques. Mais le duel tourne cette fois-ci largement à l'avantage du Suisse. Pas de problème non plus en quarts de finales face à Mario Ančić. En demi-finale, Federer rencontre son ancienne bête noire, David Nalbandian. Mais Nalbandian n'a pas les moyens de pouvoir offrir une grande résistance à Roger. Roger Federer atteint donc pour la première fois de sa carrière la finale de Roland-Garros. Il y rencontre pour la 4e fois de l'année Rafael Nadal. Après un premier set gagné facilement par Federer, Nadal revient dans le match et remporte les trois suivants, et remporte ainsi pour la deuxième année consécutive les Internationaux de France. Roger a commis dans ce match un nombre étonnant d'erreurs directes (51), quelque chose qu'il arrivait justement à maîtriser habituellement. Roger s'incline ainsi pour la 4e fois en finale face à Nadal cette année.
Quittant la terre battue et retrouvant le gazon, Federer gagne difficilement pour la 4e fois consécutive le tournoi de Halle en battant en finale le Tchèque Tomáš Berdych. Cette victoire lui permet d'égaler le nombre de victoires consécutives sur gazon réalisé par Björn Borg, soit un total de 41 victoires d'affilé.
Vient ensuite le Tournoi de Wimbledon, dont Federer est le triple tenant du titre. Mais le tirage ne lui est pas favorable, et lui réserve un tableau très difficile, le plus difficile qu'il ait eu jusqu'à maintenant à Wimbledon. Il affronte en effet au premier tour le Français Richard Gasquet, qui vient de remporter le tournoi de Nottingham la semaine précédente. Il surclasse le Français, ce qui lui permet d'obtenir le record de victoires consécutives sur gazon. Il affronte consécutivement Tim Henman et Nicolas Mahut qui connaîtront la même mésaventure en trois sets. Roger atteint donc les huitièmes de finales du tournoi. Il y rencontre le Tchèque Tomáš Berdych, qu'il venait de battre en trois sets en finale du tournoi de Halle. Federer, impérial au service, ne rencontre aucun problème pour le sortir. Federer gagne une nouvelle fois en trois sets, et accède aux quarts de finale, toujours sans avoir concédé le moindre set. Il affronte en quarts de finale le Croate Mario Ančić. Federer gagne le match une nouvelle fois très facilement, en trois sets. En demi-finale, il écrase le Suédois Jonas Björkman. Il se qualifie donc pour sa 5e finale de Grand Chelem consécutive, et pour sa 16e finale consécutive sur le circuit. En effet, Roger n'a plus perdu avant la finale depuis Roland-Garros 2005, en demi-finale face à Nadal. Il rencontre son grand rival Rafael Nadal. Le match commence de la meilleure des manières pour Roger qui gagne le premier set 6-0. Puis Nadal se reprend dans le deuxième, mais Federer gagne tout de même au tie-break. Le troisième set est à l'avantage de l'Espagnol, qui le remporte également au tie-break. Puis dans la dernière manche, Roger breake Nadal deux fois et gagne.. Il s'offre ainsi son 8e titre en Grand-Chelem, le 4e consécutif à Wimbledon.
Il effectue son retour lors du Tournoi de Toronto. Il bat les Français Paul-Henri Mathieu et Sébastien Grosjean lors des deux premiers tours, puis le Russe Dmitry Tursunov, le Belge Xavier Malisse et le Chilien Fernando Gonzalez. Il bat en finale un autre Français, Richard Gasquet. Il ajoute donc un quarantième titre à son palmarès la semaine de ses 25 ans. Federer remporte ainsi son 55e succès d'affilée sur sol nord-américain. Au Cincinnati, Roger est éliminé par Andy Murray au deuxième tour du Masters Series. Le grand espoir du tennis britannique s'est imposé en deux manches et devient ainsi le deuxième joueur à avoir battu le Suisse cette année, après Rafael Nadal. Le numéro un mondial n'avait plus été battu aussi tôt dans un tournoi depuis deux ans. Lors de l'US Open il réalise un parcours exceptionnel qui lui permet de remporter son 9e titre du grand chelem à 25 ans en battant en finale l'américain Andy Roddick. Il n'est plus qu'à 5 titres du record de Pete Sampras : 14.
Roger Federer à l'entraînement à l'US Open en 2006.Il remporte également l'Open de Tokyo face à Tim Henman, et dans la continuité, il s'adjuge le titre au Masters Series de Madrid, dont le tenant du titre n'était autre que Rafael Nadal, éliminé en quart de finale par Tomáš Berdych. En finale, Federer bat le Chilien Fernando Gonzalez, sans avoir abandonné le moindre set pendant tout le tournoi. Le numéro un mondial suisse a aussi dépassé Pete Sampras en gagnant son 12e tournoi Masters Series. Seul Andre Agassi a fait mieux dans cette catégorie prestigieuse, avec 17 titres. Federer est ainsi devenu le premier joueur de l'ère Open à remporter 10 titres trois années d'affilée. Il remporte finalement, après sept tentatives et deux finales manquées, le tournoi de sa ville natale Bâle. Federer remporte les Davidoff Swiss Indoors en battant en finale pour la 9e fois Fernando Gonzalez, lui permettant ainsi de devenir le premier joueur de l'ATP à atteindre la barre symbolique des 8000 points. Après ce moment fort d'émotion et ces trois semaines de tournoi fatiguantes, il déclare forfait pour le Masters de Paris-Bercy en vue de préparer le Masters de Shanghaï. Il le remporte d'ailleurs, contre James Blake en 3 sets 6-0 6-3 6-4 après avoir gagné ses trois matches de poule et écarté en deux sets Rafael Nadal en demi-finale.
Le bilan de l'année 2006 est plus que positif pour le champion suisse. Il a gagné 92 matches et en a perdu seulement 5. Au total, il remporte 12 tournois et établit de nouveaux records dans le monde du tennis. Et peut-être plus important encore (à court terme tout du moins), il reste sur 2 victoires consécutives sur Rafael Nadal : une sur gazon a Wimbledon en finale et l'autre en demi-finale du Masters de Shanghaï. Roger peut donc préparer son année 2007 de la meilleure des manières puisque il a battu tous ses poursuivants au moins 2 fois de suite dans leurs affrontements. Par ailleurs, il détient le record absolu de points ATP en cours et en fin d'année avec 8370 pts et le record absolu de points d'avance d'un n°1 sur son dauphin, Rafael Nadal, ce nombre s'élevant à 3900 pts, prouvant ainsi sa supériorité incontestable sur les autres joueurs et sa capacité de se prouver comme le meilleur joueur de tous les temps. Il est désigné champion des champions pour la deuxième année consécutive par le quotidien sportif L'Équipe.
2007 [modifier]
C'est donc toujours en compagnie de son entraîneur Tony Roche que Roger commence la saison 2007 très sereinement. En préparation de l'Open d'Australie, Federer décide de débuter l'année par le tournoi exhibition de Kooyong en faisant impasse sur le tournoi de Doha, dont il était le tenant du titre. À Kooyong, il gagne son premier match de l'année face à Radek Štěpánek. Il parvient ensuite jusqu'en finale contre Andy Roddick, en écartant au passage le Russe Marat Safin en deux sets. Grosse surprise, le numéro un mondial ne parvient pas à gagner ce match et c'est donc l'Américain qui remporte en 3 sets 6-2, 3-6, 6-3 cette rencontre non officielle.
Vient ensuite l'Open d'Australie. Après trois premiers tours relativement bien négociés face à Björn Phau, Jonas Bjorkman et Mikhail Youzhny, Roger rencontre la révélation du moment : Novak Djokovic. Très ambitieux, le Serbe se fait pourtant battre en 3 sets : 6-2, 7-5, 6-3. En quart de finale, Roger rencontre Tommy Robredo et le bat de nouveau en 3 sets mais plus accrochés cette fois: 6-3, 7-6, 7-5. Roger établit ainsi un nouveau record dans le monde du tennis en se qualifiant pour la 11e fois consécutive pour les demi-finales d'un Grand Chelem où il rencontre l'Américain Andy Roddick pour une petite revanche. En grande confiance depuis le début de la première levée du Grand Chelem de la saison, le septième joueur mondial pouvait en outre se baser sur ses excellents matches sur le Rebound Ace de Melbourne pour créer la sensation. Malgré les espoirs qu'Andy Roddick portait pour cette rencontre, Roger Federer dissipe rapidement les possibilités de victoire de son adversaire en 3 sets : 6-4, 6-0, 6-2. Après cette rencontre Roddick déclarera : « Comment je me sens ? Dépressif ! C'est terrible. Je ne m'attendais pas à ça. J'ai reçu une fessée ce soir. » En finale, il bat le Chilien Fernando Gonzalez 7-6 6-4 6-4 et remporte ainsi le 10e titre du Grand Chelem de sa carrière et ce sans avoir perdu le moindre set (la dernière fois qu'un joueur réalisa cette performance fut Björn Borg à Roland Garros en 1980). L'année 2007 commence donc de la meilleure des façons pour « Rodger ». À seulement 25 ans, il compile en effet déjà 10 titres du Grand Chelem ! Pour comparaison, Pete Sampras en avait gagné 9 au même âge et avait 31 ans lorsqu'il remporta son 14ème majeur. Pourtant, Federer sait qu'il peut encore s'améliorer, notamment en retour de service et à la volée, domaines qu'il travaille beaucoup avec son coach, Tony Roche.
A l'instar de Rafael Nadal, il retrouve les joies du tennis à Dubaï, là où le numéro un mondial avait subi la première défaite de la saison 2006 en finale face à son dauphin. Il se qualifie avec plus ou moins de difficultés (perdant deux sets et mettant fin à sa série de 15 tie-breaks gagnés consécutivement) pour sa cinquième finale consécutive du tournoi emirati, lui permettant ainsi de rester invaincu sur le circuit depuis sa défaite au deuxième tour du tournoi de Cinccinati contre Andy Murray (soit 40 matches gagnés consécutivement) et de conserver les points ATP gagnés l'année précédente. Cela additionné à la défaite de Rafael Nadal en quarts de finale, Federer voit la marge qui le sépare de son dauphin s'accentuer encore un peu plus (3730 points), marquant de façon indiscutable sa domination totale sur le tennis mondial. Il s'impose en finale contre Youzhny sur le score de 6-4, 6-3 et s'adjuge ainsi le 47ème titre de sa carrière. Avec 41 victoires consécutives, il égale du même coup Björn Borg au 4ème rang des victoires consécutives sur toutes les surfaces, à 5 longueurs de Guillermo Vilas. Sa série s'arrête le 11 mars avec une défaite au second tour contre Guillermo Canas au tournoi d'Indian Wells[4], dont il était pourtant triple tenant du titre. Cette « erreur de parcours » lui coûtera 500 points au classement technique ATP.
Au Masters de Miami, après deux matchs bien négociés face à l'Américain Sam Querrey puis l'Espagnol Almagro en deux sets, il s'incline de nouveau face à Guillermo Canas en trois sets accrochés 6-7 6-2 6-7. Heureusement pour Federer, ses deux poursuivants les plus sérieux au classement ATP, Andy Roddick et Rafael Nadal, échouent à leur tour en quart-de-finale. Cependant, à l'approche de la saison sur terre battue où il aura moins de points à défendre, l'avance de Roger au classement technique ATP est moins élevée : environ 2400 points de différence avec l'Espagnol contre 3900 au mois de novembre 2006.
Pour le premier rendez-vous de la saison sur terre battue, lors du tournoi Masters Series de Monte Carlo, Roger Federer se hisse en finale sans perdre un seul set mais s'incline contre Rafael Nadal en deux manches sur le score de 4-6 4-6. Bien qu'il soit parvenu à conserver les points gagnés l'an dernier sur ce tournoi, Roger, sur terre battue, n'arrive toujours pas à trouver l'ascendant psychologique sur son rival. Ce phénomène se reproduit d'ailleurs lors de l'inauguration de la Bataille des Surfaces[5], match d'exhibition durant lequel les deux meilleurs joueurs du monde s'affrontent sur un terrain dont une moitié est recouverte de gazon et l'autre de terre battue. Rafael Nadal s'impose 7-5, 4-6, 7-6 après un match très disputé.
Le 10 mai 2007, Roger Federer est battu par le joueur italien Filippo Volandri (53ème mondial) au stade des huitièmes-de-finale du tournoi Masters de Rome. C'est la première fois depuis 2003 qu'il enchaîne 4 tournois sans en remporter un seul. Malgré cette nouvelle défaite sur terre battue et à quelques semaines de Roland Garros, la confiance du numéro 1 mondial ne semble pas être entâchée : « Il ne faut pas dramatiser » dit-il, « il me reste du temps, notamment à Hambourg la semaine prochaine, pour me préparer à Roland Garros.» Le 12 mai 2007, Roger annonce à la surprise générale qu'il se sépare de son entraîneur Tony Roche avec lequel il était en collaboration depuis deux ans.
La semaine suivante, Roger se rend à Hambourg, pour y disputer le tournoi qu'il a déjà remporté 3 fois. Exempté de premier tour, il bat difficilement Juan Monaco 6-3, 2-6, 6-4, au second. Il retrouve un Espagnol au stade des huitièmes de finales, Juan Carlos Ferrero, spécialiste de la brique pilée. Roger gagne 6-2, 6-3 et se rassure ainsi quant à son jeu. En quarts de finale, il bat David Ferrer 6-3, 4-6, 6-3, contre lequel il est toujours invaincu, et rencontre, en demi-finale, le revenant Carlos Moya, soit le troisième Espagnol consécutif. Roger, après avoir perdu le premier set 4-6, se rattrape et gagne les 2 suivants 6-4, 6-2. Le 20 mai 2007, Roger Federer remporte sa première finale sur terre battue contre Rafael Nadal à Hambourg (2-6, 6-2, 6-0) et met ainsi fin à la série de 81 matchs gagnés consécutivement sur terre battue du Majorquin. Ce dernier, après avoir déroulé dans la première manche, craque et laisse Roger filer vers sa 4ème victoire à Hambourg. Cette première victoire de Roger sur Nadal sur terre battue relance complètement le suspense à une semaine de Roland-Garros.
Justement, le tournoi de Roland-Garros 2007, seul tournoi du Grand Chelem manquant à son palmarès, commence une semaine plus tard. Le premier tour contre l'Américain Michael Russell est facilement remporté 6-4, 6-2, 6-4 mais en deux jours à cause de la pluie. Le lendemain, il élimine le Français Thierry Ascione 6-1, 6-2, 7-6 (10-8) en 1h51 dont 1h03 pour le dernier set, qu'il menait pourtant 4-2 avec deux balles de 5-2. Au 3e tour, il élimine facilement l'Italien Potito Starace en 3 sets 6-3, 6-2, 6-0. En huitièmes, il affronte le Russe Mikhail Youzhny contre qui il menait auparavant 9 victoires à zéro, qu'il bat en 3 sets 7-6, 6-4, 6-4 après 2h25 de jeu. Il passe donc en quart de finale où il croise la route de l'Espagnol Tommy Robredo, grand spécialiste de terre battue et vainqueur du Masters d'Hambourg 2006. Roger, après avoir gagné le premier set, bat un nouveau record : celui du nombre de sets gagnés consécutivement en Grand Chelem. Il n'avait en effet plus lâché de set depuis sa finale à l'US Open contre Andy Roddick, l'an dernier. Il bat donc la série de John McEnroe, qui s'était arrêtée à 35. Celle de Roger, elle, s'arrêtera à 36, car dans le deuxième set, il subit une grosse baisse de régime et perd la manche 6-1. Mais, loin de se décourager, il repart de plus belle dans le troisème et le quatrième set, qu'il remporte 6-1 et 6-2. Federer atteint ainsi les demies-finale d'un tournoi du Grand Chelem pour la 12ème fois consécutive (depuis Roland-Garros 2004, défaite contre Gustavo Kuerten au troisième tour). Pendant ce temps, en dehors des courts, Roger remporte le Prix Orange (récompensant le joueur le plus fair-play de la quinzaine) pour la troisième fois consécutive, ce qui est un record. Il joue ensuite sa demi-finale face au Russe Nikolay Davydenko contre qui il mène 8 victoires à zéro lors de leurs précédents affrontements. Le match est très accroché mais après 3 heures de jeu Roger s'impose 7-5, 7-6 (7-5), 7-6 (9-7) en ayant remonté un break de retard dans chaque manche. Il se qualifie donc pour sa deuxième finale consécutive à Roland-Garros, sa huitième consécutive en Grand Chelem, effaçant ainsi des tablettes l'Australien Jack Crawford, qui en avait jouées 7 d'affilée entre 1933 et 1934. Malheureusement pour lui, Roger Federer s'incline en 4 manches 6-3, 4-6, 6-3, 6-4 face au double tenant du titre Rafael Nadal et ne réussit toujours pas à s'imposer sur la terre battue parisienne, tout comme un grand nombre de champions avant lui tels Pete Sampras ou Jimmy Connors. La différence entre les deux joueurs fut, comme lors de la finale 2006, le nombre de fautes directes puisque Roger en commit deux fois plus que l'Espagnol.
À la suite de ce tournoi et cette finale très éprouvante pour l'organisme, Federer déclare forfait pour le tournoi de Halle dont il avait remporté les quatre précédentes éditions. Il souhaite ainsi éviter tout risque de blessure avant le tournoi de Wimbledon où il est également le quadruple tenant du titre. A la veille du Grand Chelem londonien, Federer, bien qu'ayant 145 points de retard sur Rafael Nadal au classement Race ATP, conserve toujours une place confortable au sommet de la hiérarchie mondiale avec 7290 points au classement technique. Le n°1 mondial vise par ailleurs d'égaler le Suédois Björn Borg en remportant son cinquième titre d'affilée à Wimbledon. Il commence le tournoi de manière aisée en remportant ses deux premiers tours. En effet, ni le russe Teimuraz Gabashvili ni l’argentin Juan Martin Del Potro n’ont les armes et la maîtrise pour faire trembler le maître incontesté du gazon londonien. Ils perdent tout deux en trois sets. Le troisième tour du numéro 1 mondial promet bien des retentissements contre le caractériel Marat Safin. Toutes les promesses de se match s’évanouissent dès l’entrée sur le cours des deux protagonistes. Federer réduit à néant les espoirs de victoire du Russe pour s’imposer assez facilement 6-1, 6-4, 7-6. S’en suit le forfait en quart de final de l’allemand Tommy Haas, éternel blessé du circuit, et 6 jours de vacances en raison de dame nature qui décide de semer le trouble par ses nombreuses averses qui retardent considérablement le déroulement du tournoi. Malgré un repos forcé qui aurait pu le déstabiliser, Federer s’impose relativement facilement contre l’ex numéro 1 mondial Juan Carlos Ferrero. Il a toutefois une baisse de régime dans le deuxième set qu’il perd 6-3, mais s’impose au final 7-6, 3-6, 6-1, 6-3 et accède ainsi à sa 13e demi-finale d’affilée dans un tournoi du Grand Chelem. Il bat ensuite le Français Richard Gasquet en trois sets (ce qui lui permet d'atteindre sa 9e finale consécutive en Grand Chelem) et affronte en finale son grand rival Rafael Nadal, dont il arrache une victoire serrée 7-6, 4-6, 7-6, 2-6, 6-2. Il remporte ainsi pour la cinquième fois consécutive le tournoi de Wimbledon, égalant par la même occasion le Suédois Björn Borg. Cette victoire lui permet de porter à 54 le nombre de ses victoires consécutives sur gazon et le place à trois Grand Chelem de Pete Sampras.
Après un mois de repos bien mérité, Federer commence la saison sur dur avec le Masters du Canada de Montréal. Il affronte pour son premier match Ivo Karlovic et le bat 7-6, 7-6. Au tour suivant, il fait face au qualifié Fabio Fognini qu'il domine facilement 6-1, 6-1. Il affronte en quart de finale l'ancien numéro un mondial Lleyton Hewitt et l'emporte 6-3, 6-4. En demi-finale, il dispose de Radek Stepanek en deux manches 7-6, 6-2. En finale, il affronte le jeune Serbe de 20 ans Novak Djokovic et s'incline en trois sets 6-7, 6-2, 6-7. Cette première défaite de Federer contre Djokovic lui coûte également 150 points au classement technique ATP et permet à ses deux poursuivants Rafael Nadal et Novak Djokovic de réduire leur marge les séparant de la place de numéro un mondial.
Il enchaine la semaine suivante avec le Masters de Cincinnati. Tandis que ses deux concurrents sont éliminés dès leur premier match, Roger réussit quant à lui à éliminer le Français Julien Benneteau 6-3, 6-3. Au tour suivant il rencontre le Chypriote Marcos Baghdatis qu'il parvient à vaincre 7-6, 7-5. Il perd ensuite un set en quart face à Nicolas Almagro mais parvient tout de même à le battre 6-3, 3-6, 6-2. Il atteint donc les demi-finales face à l'ex-numéro un mondial, Lleyton Hewitt. Au terme d'un match très accroché, l'Australien finit par s'incliner 6-3, 6-7, 7-6 en 2h30 de jeu et laisse donc le Suisse atteindre sa huitième finale de l'année en 11 tournois. Roger affronte donc l'Américain James Blake, contre qui il mène 6 à 0 dans leurs confrontations et s'impose facilement 6-1, 6-4 en 1h05. Il remporte ainsi son 14e Masters Series et le 50e tournoi de sa carrière, se classant au neuvième rang des joueurs les plus titrés de l'histoire, devant les 49 titres de Boris Becker. Cette victoire lui permet de porter son avance au classement technique à environ 2200 points et de rattraper Rafael Nadal au classement Race puisque désormais seulement 11 points les séparent contre 145 à l'issue de Roland-Garros.
Entraîneurs [modifier]
- 1989 - 1994 : Seppli Kacovsky (Suisse). Kacovsky était l'entraîneur principal du Old Boys' Tennis Club dans la ville natale de Federer: Bâle. Roger rejoint les Old Boys' à l'age de huit ans.
- 1991 - 1995, 1997-1998 : Peter Carter (Australie). Carter donnait des entraînements particuliers hebdomadaires à Federer, de 10 à 14 ans. Ils ont été réunis dans un nouveau service de formation à Biel en 1997. Carter a ensuite entraîné Federer jusqu'à ce qu'il devienne professionnel.
- 1995 - 1997 : Après que Federer fut devenu Champion du monde junior, il fut sélectionné pour rejoindre le Centre National Suisse de tennis à Ecublens (Vaud), où il fut formé jusqu'à la fin de sa scolarité.
- 1999 - 2003 : Peter Lundgren (Suède). Quand Federer entra dans le circuit professionnel, il choisit l'ancien joueur Peter Lundgren, qu'il avait rencontré à Biel. Il le consulta régulièrement quand il était avec Peter Carter.
- 2005 - 2007 : Tony Roche (Australie). Roche est un ancien champion australien de tennis qui a mené Patrick Rafter et Ivan Lendl vers la place de n°1 mondial. Il a aidé Roger quelques semaines par an, notamment avant les Grands Chelems et les Masters Series. Le 13 mai 2007, Roger Federer et Tony Roche ont décidé, d'un commun accord, de ne plus collaborer.
Années | Entraîneur | Pays |
---|---|---|
1989 - 1994 | Seppli Kacovsky | Suisse |
1991 - 1995 | Peter Carter | Australie |
1995 - 1997 | Centre national suisse | Suisse |
1997 - 1998 | Peter Carter | Australie |
1999 - 2003 | Peter Lundgren | Suède |
2003 - 2005 | Sans entraîneur | N/A |
2005 - 2007 | Tony Roche | Australie |
2007 - | Sans entraîneur | N/A |
Palmarès [modifier]
Titres en simple (50) [modifier]
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Finales en simple (16) [modifier]
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Titres en double (7) [modifier]
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No. | Date | Tournoi | Partenaire | Surface | Adversaires en finale | Score |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | 26 février 2001 | Rotterdam, Pays-Bas | Jonas Björkman | Dur | Petr Pála Pavel Vízner |
6-3, 6-0 |
2 | 16 juillet 2001 | Gstaad, Suisse | Marat Safin | Terre battue | Michael Hill Jeff Tarango |
1-0, abandon |
3 | 25 février 2002 | Rotterdam, Pays-Bas | Max Mirnyi | Dur | Mark Knowles Daniel Nestor |
4-6, 6-3, 10-4 |
4 | 7 octobre 2002 | Moscou, Russie | Max Mirnyi | Dur | Joshua Eagle Sandon Stolle |
6-4, 7-6 |
5 | 31 mars 2003 | Miami, États-Unis | Max Mirnyi | Dur | Leander Paes David Rikl |
7-5, 6-3 |
6 | 13 octobre 2003 | Vienne, Autriche | Yves Allegro | Dur | Mahesh Bhupathi Max Mirnyi |
7-6 (9-7), 7-5 |
7 | 12 juin 2005 | Halle, Allemagne | Yves Allegro | Herbe | Joachim Johansson Marat Safin |
7-5, 6-7 (6-8), 6-3 |
Finales en Double (4) [modifier]
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Date | Tournoi | Surface | Partenaire | Adversaires en finale | Score |
---|---|---|---|---|---|
29 octobre, 2000 | Bâle, Suisse | Synthétique (i) | Dominik Hrbatý | Donald Johnson Piet Norval |
6-7 (9-11), 6-4, 6-7 (4-6) |
17 mars, 2002 | Indian Wells, États-Unis | Dur | Max Mirnyi | Mark Knowles Daniel Nestor |
4-6, 4-6 |
23 février, 2003 | Rotterdam, Pays-Bas | Dur (i) | Max Mirnyi | Wayne Arthurs Paul Hanley |
6-7 (4-6), 2-6 |
3 octobre, 2004 | Bangkok, Thaïlande | Dur (i) | Yves Allegro | Justin Gimelstob Oliver Graydon |
7-5, 4-6, 4-6 |
Roger en bref depuis 1998 [modifier]
- 1998
- Champion du monde junior
- Vainqueur de Wimbledon junior (en simple et en double) et de l'Orange Bowl, finaliste de l'US Open junior
- Bilan (simple) : 2 victoires, 3 défaites
- Pourcentage de victoire (simple) : 40 %
- Classement en fin d'année : 302e
- 2003
- Simple : vainqueur à Marseille, Dubaï, Munich, Halle, Wimbledon, Vienne et à la Masters Cup (Houston), finaliste à Rome et Gstaad
- Double : vainqueur à Miami et Vienne, finaliste à Rotterdam
- Bilan (simple) : 78 victoires, 17 défaites
- Pourcentage de victoire (simple) : 82,1 %
- Classement en fin d'année : 2e
- 2004
- Simple : vainqueur à l'Open d'Australie, Dubaï, Indian Wells, Hambourg, Halle, Wimbledon, Gstaad, Toronto, l'US Open, Bangkok et à la Masters Cup (Houston)
- Double : finaliste à Bangkok
- Bilan (simple): 74 victoires, 6 défaites
- Pourcentage de victoire (simple) : 92,5 %
- Classement en fin d'année : 1er
- 2005
- Simple : vainqueur à Doha, Rotterdam, Dubaï, Indian Wells, Miami, Hambourg, Halle, Wimbledon, Cincinnati, l'US Open, Bangkok, finaliste à la Masters Cup (Shanghai)
- Double : vainqueur à Halle
- Bilan (simple): 81 victoires, 4 défaites
- Pourcentage de victoire (simple) : 95,3 %
- Classement en fin d'année : 1er
- 2006
- Simple : vainqueur à Doha, l'Open d'Australie, Indian Wells, Miami, Halle, Wimbledon, Toronto, l'US Open, Tokyo, Madrid, Bâle et à la Masters Cup (Shanghai), finaliste à Dubaï, Monte-Carlo, Rome, Roland-Garros
- Double: 3 victoires, 3 défaites
- Bilan (simple) : 92 victoires, 5 défaites
- Pourcentage de victoire (simple) : 94,8 %
- Classement en fin d'année : 1er
- 2007
- Simple : vainqueur à l'Open d'Australie, Dubaï, Hambourg, Wimbledon, Cincinnati finaliste à Monte-Carlo, à Roland-Garros et à Montreal
- Double : 2 victoires, 5 défaites
- Bilan (simple) : 45 victoires, 6 défaites
- Pourcentage de victoire (simple) : 88.2 %
Résumé des gains annuels [modifier]
Année | Grands Chelems | Autres titres ATP | Total des titres | Gains ($) | Classement des gains |
---|---|---|---|---|---|
1999 | 0 | 0 | 0 | 225 139[6] | 97[6] |
2000 | 0 | 0 | 0 | 623 782[7] | 27[7] |
2001 | 0 | 1 | 1 | 865 425[8] | 14[8] |
2002 | 0 | 3 | 3 | 1 995 027[9] | 4[9] |
2003 | 1 | 6 | 7 | 4 000 680[10] | 1[10] |
2004 | 3 | 8 | 11 | 6 357 547[11] | 1[11] |
2005 | 2 | 9 | 11 | 6 137 018[12] | 1[12] |
2006 | 3 | 9 | 12 | 8 343 885[13] | 1[13] |
2007 | 2 | 3 | 5 | 4 663 620[14] | 1[14] |
Carrière | 11 | 39 | 50 | 33 240 078[15] | 2[15] |
Programme 2007 [modifier]
En Coupe Davis [modifier]
Simple [modifier]
Roger Federer débute en simple de Coupe Davis en 1999, à Neuchâtel, dans un match entre la Suisse et l'Italie.
Date | Pays | Surface | Victoire/Défaite | Adversaire | Score |
---|---|---|---|---|---|
2 avril 1999 | Italie | Indoor | Défaite | Gianluca Pozzi | 4-6, 6-7(4) |
19 au 26 avril 1999 | Italie | Indoor | Victoire | Davide Sanguinetti | 6-4, 6-7 (3-7), 6-3, 6-4 |
16 au 26 juillet 1999 | Belgique | Terre battue | Défaite | Christophe Van Garsse | 6-7 (4-7), 6-3, 6-1, 5-7, 1-6 |
16 au 26 juillet 1999 | Belgique | Terre battue | Défaite | Xavier Malisse | 6-4, 3-6, 5-7, 6-7 (5-7) |
4 au 14 février 2000 | Australie | Indoor | Défaite | Lleyton Hewitt | 2-6, 6-3, 6-7 (2-7), 1-6 |
4 au 14 février 2000 | Australie | Indoor | Victoire | Mark Philippoussis | 6-4, 7-6 (7-3), 4-6, 6-4 |
21 au 24 juillet 2000 | Biélorussie | Indoor | Victoire | Vladimir Voltchkov | 4-6, 7-5, 7-6 (7-1), 5-7, 6-2 |
9 au 12 février 2001 | États-Unis | Dur | Victoire | Jan-Michael Gambill | 7-5, 6-2, 4-6, 6-2 |
9 au 12 février 2001 | États-Unis | Dur | Victoire | Todd Martin | 6-4, 7-6 (7-3), 4-6, 6-1 |
6 au 9 avril 2001 | France | Indoor | Victoire | Arnaud Clément | 6-4, 3-6, 7-6 (7-5), 6-4 |
6 au 9 avril 2001 | France | Indoor | Défaite | Nicolas Escudé | 4-6, 7-6 (7-1), 3-6, 4-6 |
8 au 11 février 2002 | Russie | Terre battue | Victoire | Yevgeny Kafelnikov | 7-6 (8-6), 6-1, 6-1 |
8 au 11 février 2002 | Russie | Terre battue | Victoire | Marat Safin | 7-5, 6-1, 6-2 |
20 au 23 septembre 2002 | Maroc | Terre battue | Victoire | Hicham Arazi | 6-3, 6-2, 6-1 |
20 au 23 septembre 2002 | Maroc | Terre battue | Victoire | Younes El Aynaoui | 6-3, 6-2, 6-1 |
7 au 10 février 2003 | Pays-Bas | Indoor | Victoire | Raemon Sluiter | 6-2, 6-1, 6-3 |
7 au 10 février 2003 | Pays-Bas | Indoor | Victoire | Sjeng Schalken | 7-6 (7-2), 6-4, 7-5 |
4 au 7 avril 2003 | France | Dur | Victoire | Nicolas Escudé | 6-4, 7-5, 6-2 |
4 au 7 avril 2003 | France | Dur | Victoire | Fabrice Santoro | 6-1, 6-0, 6-2 |
19 au 22 septembre 2003 | Australie | Dur | Victoire | Mark Philippoussis | 6-3, 6-4, 7-6 (7-3) |
19 au 22 septembre 2003 | Australie | Dur | Défaite | Lleyton Hewitt | 7-5, 6-2, 6-7 (4-7), 5-7, 1-6 |
6 au 9 février 2004 | Roumanie | Terre battue | Victoire | Victor Hanescu | 7-6 (7-4), 6-3, 6-1 |
6 au 9 février 2004 | Roumanie | Terre battue | Victoire | Andrei Pavel | 6-3, 6-2, 7-5 |
9 au 12 avril 2004 | France | Dur | Victoire | Nicolas Escudé | 6-2, 6-4, 6-4 |
9 au 12 avril 2004 | France | Dur | Victoire | Arnaud Clément | 6-2, 7-5, 6-4 |
23 au 25 avril 2005 | Royaume-Uni | Terre battue | Victoire | Alan Mackin | 6-0, 6-0, 6-2 |
22 au 24 septembre 2006 | Serbie | Dur | Victoire | Janko Tipsarević | 6-3, 6-2, 6-2 |
22 au 24 septembre 2006 | Serbie | Dur | Victoire | Novak Djokovic | 6-3, 6-2, 6-3 |
Soit un total en simple de 22 victoires contre 6 défaites.
Double [modifier]
Roger Federer débute en double de Coupe Davis en 2000, à Zurich, dans un match entre la Suisse et l'Australie.
Soit un total en double de 9 victoires contre 4 défaites.
En Grand Chelem [modifier]
Vainqueur (11) [modifier]
Année
Tournoi
Adversaire en finale
Score 2003
Wimbledon
Mark Philippoussis ( Australie)
7-6, 6-2, 7-6 2004
Open d'Australie
Marat Safin ( Russie)
7-6, 6-4, 6-2 2004
Wimbledon (2)
Andy Roddick ( États-Unis)
4-6, 7-5, 7-6, 6-4 2004
US Open
Lleyton Hewitt ( Australie)
6-0, 7-6, 6-0 2005
Wimbledon (3)
Andy Roddick ( États-Unis)
6-2, 7-6, 6-4 2005
US Open (2)
Andre Agassi ( États-Unis)
6-3, 2-6, 7-6, 6-1 2006
Open d'Australie (2)
Márcos Baghdatís ( Chypre)
5-7, 7-5, 6-0, 6-2 2006
Wimbledon (4)
Rafael Nadal ( Espagne)
6-0, 7-6, 6-7, 6-3 2006
US Open (3)
Andy Roddick ( États-Unis)
6-2, 4-6, 7-5, 6-1 2007
Open d'Australie (3)
Fernando González ( Chili)
7-6, 6-4, 6-4 2007
Wimbledon (5)
Rafael Nadal ( Espagne)
7-6, 4-6, 7-6, 2-6, 6-2 Finaliste (2) [modifier]
Année
Tournoi
Adversaire en finale
Score 2006
Roland-Garros
Rafael Nadal ( Espagne)
6-1, 1-6, 4-6, 6-7 2007
Roland-Garros
Rafael Nadal ( Espagne)
3-6, 6-4, 3-6, 4-6 Aux Masters de tennis [modifier]
Année Lieu Résultat Tour Adversaires Scores 2002
Shanghai
Demi-finale
Demi-finale
RR
RR
RRLleyton Hewitt
Thomas Johansson
Jiří Novák
Juan Carlos Ferrero5-7, 7-5, 5-7
6-3, 7-5
6-0, 4-6, 6-2
6-3, 6-42003
Houston
Vainqueur
Finale
Demi-finale
RR
RR
RRAndre Agassi
Andy Roddick
Juan Carlos Ferrero
David Nalbandian
Andre Agassi6-3, 6-0, 6-4
7-6, 6-2
6-3, 6-1
6-3, 6-0
6-7, 6-3, 7-62004
Houston
Vainqueur
Finale
Demi-finale
RR
RR
RRLleyton Hewitt
Marat Safin
Carlos Moya
Lleyton Hewitt
Gastón Gaudio6-3, 6-2
6-3, 7-6
6-3, 3-6, 6-3
6-3, 6-4
6-1, 7-62005
Shanghai
Finale
Finale
Demi-finale
RR
RR
RRDavid Nalbandian
Gastón Gaudio
Guillermo Coria
Ivan Ljubičić
David Nalbandian7-6, 7-6, 2-6, 1-6, 6-7
6-0, 6-0
6-0, 1-6, 6-2
6-3, 2-6, 7-6
6-3, 2-6, 6-42006
Shanghai
Vainqueur
Finale
Demi-finale
RR
RR
RRJames Blake
Rafael Nadal
Ivan Ljubičić
Andy Roddick
David Nalbandian6-0 6-3 6-4
6-4 7-5
7-62, 6-4
4-6, 7-68, 6-4
3-6, 6-1, 6-1Vainqueur (3) [modifier]
Année
Lieu
Adversaire en finale
Score 2003
Houston
Andre Agassi ( États-Unis)
6-3, 6-0, 6-4 2004
Houston
Lleyton Hewitt ( Australie)
6-3, 6-2 2006
Shanghai
James Blake ( États-Unis)
6-0, 6-3, 6-4 Finaliste (1) [modifier]
Année
Lieu
Adversaire en finale
Score 2005
Shanghai
David Nalbandian ( Argentine)
7-6, 7-6, 2-6, 1-6, 6-7 Dans les Masters Series [modifier]
Vainqueur (14) [modifier]
Année
Tournoi
Adversaire en finale
Score 2002
Hambourg
Marat Safin ( Russie)
6-1, 6-3, 6-4 2004
Indian Wells
Tim Henman ( Royaume-Uni)
6-3, 6-3 2004
Hambourg (2)
Guillermo Coria ( Argentine)
4-6, 6-4, 6-2, 6-3 2004
Canada
Andy Roddick ( États-Unis)
7-5, 6-3 2005
Indian Wells (2)
Lleyton Hewitt ( Australie)
6-2, 6-4, 6-4 2005
Miami
Rafael Nadal ( Espagne)
2-6, 6-7, 7-6, 6-3, 6-1 2005
Hambourg (3)
Richard Gasquet ( France)
6-3, 7-5, 7-6 2005
Cincinnati
Andy Roddick ( États-Unis)
6-3, 7-5 2006
Indian Wells (3)
James Blake ( États-Unis)
7-5, 6-3, 6-0 2006
Miami (2)
Ivan Ljubičić ( Croatie)
7-6, 7-6, 7-6 2006
Canada (2)
Richard Gasquet ( France)
2-6, 6-3, 6-2 2006
Madrid
Fernando Gonzalez ( Chili)
7-5, 6-1, 6-0 2007
Hambourg (4)
Rafael Nadal ( Espagne)
2-6, 6-2, 6-0 2007
Cincinnati (2)
James Blake ( États-Unis)
6-1, 6-4 Finaliste (6) [modifier]
Année
Tournoi
Adversaire en finale
Score 2002
Miami
Andre Agassi ( États-Unis)
3-6, 3-6, 6-3, 4-6 2003
Rome
Felix Mantilla ( Espagne)
5-7, 2-6, 6-7 2006
Monte-Carlo
Rafael Nadal ( Espagne)
2-6, 7-6, 3-6, 6-7 2006
Rome
Rafael Nadal ( Espagne)
7-6, 6-7, 4-6, 6-2, 6-7 2007
Monte-Carlo
Rafael Nadal ( Espagne)
4-6, 4-6 2007
Montreal
Novak Djokovic ( Serbie)
6-7, 6-2, 6-7 Récapitulatif des points ATP [modifier]
Au lundi 18 juin 2007
Chiffres [modifier]
(au lundi 20 août 2007, actualisés chaque semaine)
Federer au tournoi de Bâle en 2006.
- Victoires consécutives sur dur: 56
- Participations consécutives en tournoi du Grand Chelem : 29, en cours
- Titres en Grand Chelem : 11
- Titres en Masters Series : 14
- Titres à la Masters Cup : 3
- Autres titres : 22
- Total des titres en simple : 50
- Nombre de points au classement technique ATP : 7605
- Total victoires-défaites en simple : 528 - 131 dont:
- En Grand Chelem: 132 - 22
- Aux Masters: 22 - 2
- Aux Masters Series: 150 - 45
- Aux International Series: 197 - 53
- En Coupe Davis: 22 - 6
- Aux Jeux Olympiques: 5 - 3
- Classement en double : 346e
- Meilleur classement en double : 24e au 9 juin 2003
- Titres en double : 7
- Total victoires-défaites en double : 105 - 69
- Gains : 32 840 078 $ / CHF 38 691 749 / 23 407 646 €
Confrontations avec ses principaux adversaires [modifier]
Confrontations lors des différents tournois ATP depuis 1998. Classement par pourcentage de victoires. Situation au 20 août 2007:
- Contre Rafael Nadal (ATP 2) :
- Contre Tim Henman (ATP 53) :
- Contre David Nalbandian (ATP 18) :
- 8 victoires et 6 défaites (57,1% de victoires)
- Dernière confrontation : victoire de Roger Federer 3-6, 6-1, 6-1 à la Masters Cup 2006
- Contre Lleyton Hewitt (ATP 16) :
- 13 victoires et 7 défaites (65% de victoires)
- Dernière confrontation : victoire de Roger Federer 6-3, 6-7, 7-6 à Cincinnati 2007
- Contre Andre Agassi (retraité) :
- 8 victoires et 3 défaites (72,7% de victoires)
- Dernière confrontation : victoire de Roger Federer 6-3, 2-6, 7-6, 6-1 à l'US Open 2005
- Contre Juan Carlos Ferrero (ATP 20) :
- Contre Novak Djokovic (ATP 3) :
- 4 victoires et 1 défaite (80 % de victoires)
- Dernière confrontation : victoire de Novak Djokovic 7-6, 2-6, 7-6 à Montreal 2007
- Contre Marat Safin (ATP 25) :
- Contre Ivan Ljubičić (ATP 7) :
- 11 victoires et 3 défaites (78,6% de victoires)
- Dernière confrontation : victoire de Roger Federer 7-6, 6-4 à la Masters Cup 2006
- Contre Tommy Haas (ATP 10) :
- Contre Richard Gasquet (ATP 14) :
- Contre Andy Roddick (ATP 4) :
- 13 victoires et 1 défaite (92,9% de victoires)
- Dernière confrontation : victoire de Roger Federer 6-4, 6-0, 6-2 à l'Open d'Australie 2007
- Contre James Blake (ATP 9) :
- 7 victoires et 0 défaite (100% de victoires)
- Dernière confrontation : victoire de Roger Federer 6-1, 6-4 à Cincinnati 2007
- Contre David Ferrer (ATP 14) :
- 7 victoires et 0 défaite (100% de victoires)
- Dernière confrontation : victoire de Roger Federer 6-3, 4-6, 6-3 au Masters d'Hambourg 2007
- Contre Carlos Moya (ATP 26) :
- 7 victoires et 0 défaite (100% de victoires)
- Dernière confrontation : victoire de Roger Federer 4-6, 6-4, 6-2 au Masters d'Hambourg 2007
- Contre Tommy Robredo (ATP 9) :
- 8 victoires et 0 défaite (100% de victoires)
- Dernière confrontation: victoire de Roger Federer 7-5, 1-6, 6-1, 6-2 à Roland Garros 2007
- Contre Nikolay Davydenko (ATP 4) :
- 9 victoires et 0 défaite (100% de victoires)
- Dernière confrontation : victoire de Roger Federer 7-5, 7-6, 7-6 à Roland Garros 2007
- Contre Mikhail Youzhny (ATP 15) :
- 10 victoires et 0 défaite (100% de victoires)
- Dernière confrontation : victoire de Roger Federer 7-6, 6-4, 6-4 à Roland-Garros 2007
- Contre Fernando González (ATP 5) :
- 10 victoires et 0 défaite (100% de victoires)
- Dernière confrontation : victoire de Roger Federer 7-6, 6-4, 6-4 à l'Open d'Australie 2007
Citations [modifier]
- Marc Rosset :
- « On va le mettre dans de la glace et le sortir pour la demi-finale pour qu'il ne lui arrive rien entre temps ! » (le capitaine de l'équipe suisse de coupe Davis après la victoire contre la France en avril 2003 où Federer a gagné ses deux simples et le double)
- « Quand je le regarde jouer, c'est comme si je dégustais les plus beaux buts de Papin en vidéo : j'ai envie de boire un thé froid et de manger des chips...» (Ancien no 1 du tennis helvétique et ancien capitaine de l'équipe suisse de coupe Davis, Champion olympique en 1992 à Barcelone)
- Andre Agassi :
- « Il joue d'une manière très spéciale. Je n'ai jamais rien vu de semblable. C'est le meilleur type contre lequel j'ai jamais joué. Pas de doute là-dessus. Et j'en ai vu passer, des champions ! » (après la finale de l'US Open 2005)
- « Quand vous faites quelque chose face à lui, il faut le faire à fond, complètement, du début jusqu’à la fin. Tout ce que vous pouvez tenter a une durée de vie limitée, le temps qu'il opère les ajustements... » (après la finale de l'US Open 2005)
- « Pete (Sampras) était un grand champion, bien sûr, mais il vous laissait une fenêtre ouverte. Vous étiez conscient, face à lui, de ce qu'il vous restait à faire. Pas contre Federer. Le nombre de ses possibilités semble infini. Trouvez une ouverture et il trouvera, à son tour, la riposte. » (après la finale de l'US Open 2005)
- « Pendant des années et des années, j'ai croisé toutes sortes d'adversaires. Eh bien, chacun d'eux vous ménageait une zone de sécurité, un endroit où vous pouviez mettre la balle sans qu'il vous déborde. Pas Federer. Quoi que vous fassiez, il a une réponse, une sorte de fonction : il appuie sur la gâchette, et vous êtes contraint de chercher encore et encore... » (après la finale de l'US Open 2005)
- « C'est une inspiration de te voir jouer ! » (après la finale du Masters 2003)
- « Ce gars-là m'épate chaque jour davantage. Sa présence est un bienfait pour le tennis ! » (après le 1/4 de finale de l'US Open 2004)
- « Il joue avec grâce et élégance, récite un jeu qui ne peut que frapper les imaginations. Il y a seulement quelques joueurs dont vous savez que vous ne pourrez reproduire ce qu'ils font, ni même savoir comment ils les réalisent. Federer est un de ceux-là, capable de jouer d'une façon que les autres ne peuvent répéter. C'est son style. Il est unique. »
- Boris Becker :
- « La mauvaise nouvelle, c'est que Roger ne peut que continuer de s'améliorer... » (Après Wimbledon 2005)
- Jimmy Connors :
- « En termes de jeu, je n'ai jamais rien vu d'aussi beau et d'abouti. Je ne voudrais surtout pas avoir 20 ans aujourd'hui et jouer contre ce gars. » (Wimbledon 2005)
- Pete Sampras :
- « Les records sont faits pour être battus. Je suis sûr que Federer est en bonne voie pour battre non seulement le record du n°1 [286 semaines] mais également celui des victoires en Grand Chelem. »
- « Je pense qu'il a toutes les armes, il a l'attitude. »
- Tim Henman :
- « Avec le service de Roddick, le retour d'Agassi, mes volées, la vitesse et la ténacité de Hewitt, vous avez probablement une bonne chance de battre Federer. Mais cela fait tout de même beaucoup de personnes impliquées pour battre un seul joueur. »
- Lleyton Hewitt :
- « Federer est dans une classe à part ! » (après Cincinnati 2005)
- « Je ne vois guère dans quel domaine, sur l'herbe, Roger peut encore progresser... » (après la 1/2 finale de Wimbledon 2005)
- « Battre Roger Federer est devenu mon véritable challenge. » (après la 1/2 finale de Wimbledon 2005)
- « Quand tu veux devenir le n°1, tu dois regarder où la barre est placée et tout le monde est d'accord pour dire que Roger l'a placée très haut. » (après la finale de Indian Wells 2005)
- « Exceptionnel, c'est le mot qui convient ! » (après la finale de l'US Open 2004)
- Rod Laver
- «Contre un tel adversaire, il n'y avait pas d'autres solutions que de monter au filet, de lui serrer la main et de lui dire Too Good. Roger est étonnant. Il n'existe pas de joueur aussi complet et je crois qu'il n'en a jamais existé.» (à l'issue de la victoire de Federer sur Roddick en 1/2 finale de l'Australian Open 2007) [Source : Le Soir du 25/01/07]
- Ivan Ljubičić :
- « Je vais maintenant élaborer mon programme en fonction de celui de Federer. Je ne jouerai plus les tournois auxquels il participera ! » (après Indian Wells 2005, après avoir perdu 3 finales et un 1/4 de finale contre Federer en 3 mois)
- John McEnroe :
- « Regardez bien ce jeune homme qui marquera l'histoire ! C'est un gars sympa ! » (US Open 2005)
- « Il joue le meilleur tennis jamais produit sur un court et, en plus, c'est le meilleur des hommes ! » (US Open 2005)
- « Roger marquera l'histoire de son sport. Il peut devenir le plus grand ! » (Wimbledon 2005)
- « Il est le joueur le plus talentueux que j'ai vu de ma vie ! » (Wimbledon 2005)
- « Il est le joueur le plus doué que j'aie jamais vu. Et j'ai eu l'occasion de voir beaucoup de champions : les Laver, Sampras, Connors, Borg. Roger peut devenir le plus grand joueur de l'histoire. Le regarder jouer, c'est comme admirer une œuvre d'art. »
- Andy Roddick :
- «Comment je me sens ? Dépressif ! C'est terrible. Je ne m'attendais pas à ça. J'ai reçu une fessée ce soir. Après 4-4, il m'a breaké une fois, puis encore une fois, encore une fois, encore... et c'était fini en 24 minutes. Voilà, d'autres questions ? J'avoue que j'aurais payé beaucoup d'argent pour ne pas venir ce soir (en conférence de presse). J'avais envie de m'enfuir. Je fais de mon mieux pour ne pas être découragé. Les chances de son adversaire en finale ? Minces. (après 1/2 Finale Open d'Australie 2007)
- « Roger est le joueur derrière lequel nous courons tous. Nous sommes quatre ou cinq derrière lui. Peut-être faut-il que nous fassions une équipe, que nous unissions nos efforts, comme les Power Rangers, pour le battre ! » (après Cincinnati 2005)
- « Cela m'a semblé être un bon match, mais ensuite, Roger est devenu Roger et yada, yada, yada... Sérieusement, Roger est un grand champion, sur le court comme en dehors. » (après Cincinnati 2005)
- « Je ne sais pas s'il est imbattable, en tout cas il est aussi prêt qu'on peut l'être. J'ai assez bien joué, mais pourtant j'ai perdu en trois sets, c'est tout dire. Je vais tout simplement continuer à travailler. Je ne vais pas me mettre à pleurer. Quand je montais sur son coup droit, il me passait, quand je montais sur son revers il me passait et même quand je restais derrière il me passait aussi ! Il a joué encore beaucoup mieux que l'année dernière. J'adore ce tournoi, il occupe une place particulière dans mon cœur. J'espère le gagner un jour, mais je me demande si pour y arriver, je ne devrais pas lui mettre mon poing en pleine figure ! » (après la finale de Wimbledon 2005)
- « Je lui ai déjà dit : "J'aimerais bien te détester, mais tu es vraiment sympa !" » (après la finale de Wimbledon 2005)
- « Je veux continuer à jouer contre lui jusqu'à ce que ma fiche contre lui soit de 1-31. Je veux encore l'affronter. Tu veux toujours te mesurer aux meilleurs. Il est la référence. Quand tu joues contre lui, tu peux savoir à quel niveau tu te trouves et ce qu'il te manque pour t'améliorer. » (après la finale de Wimbledon 2005)
- « Roger est probablement le joueur le plus talentueux ayant jamais tenu une raquette. Les coups qu'il peut produire font de lui le joueur le plus complet. Je devrai disputer un match incroyable pour m'imposer. » (avant la finale de Wimbledon 2005)
- « Il m'a botté les fesses ! » (après la finale de Wimbledon 2004)
- Mats Wilander :
- « J'aimerais être dans ses chaussures ne serait-ce qu'une journée pour savoir ce qu'il ressent quand il joue comme ça. » (après la finale de l'US Open 2005)
- « Federer est prêt pour le Grand Chelem ! Le plus effrayant, c'est qu'il peut encore progresser ! » (US Open 2005)
- James Blake :
- « Aujourd'hui, il n'y avait rien à faire. Rien. Il est trop fort. Il n'y a pas assez d'adjectifs pour qualifier son excellence, il est incroyable et le plus fort c'est qu'il joue encore mieux en finale. » (après la finale des Masters de Shangaï 2006)
- « Le meilleur des meilleurs, pas seulement sur cette semaine, mais sans doute de toute l'histoire du jeu ... C'est un honneur d'être un de ses collègues. » (après la finale des Masters de Shangaï 2006)
- Pendant son match de la finale du US Open 2006, Blake n'a cessé de répéter "You're so good" (tu es si bon) à Roger après ses meilleurs coups.
- Roger Federer :
- « Un moment cette année, j'ai vraiment cru que j'étais devenu invincible. » (à l'issue de sa finale perdue contre David Nalbandian au Masters de Shanghaï 2005)
- « Je suis à court de mots. À un moment, j'ai même rigolé tellement je jouais bien. J'ai contrôlé le jeu tout le temps et j'ai fait à peu près tout ce que j'avais envie de faire. À ce moment de ma carrière, je suis si heureux de mon jeu, il a tellement progressé, que je suis à court de mots. Au final, j'ai sûrement disputé un des meilleurs matches de ma carrière, peut-être même le meilleur. » (après la finale aux Masters de Shanghaï 2006)
- « Si j'avais gagné aujourd'hui, je n'aurais plus eu beaucoup de buts dans ma carrière. » (Après sa défaite face à Rafael Nadal à Roland-Garros 2007)
Matchs de légende [modifier]
Quelques-uns des matchs les plus importants et spectaculaires dans la carrière de Roger Federer :
- Wimbledon 2001 (huitième de finale) : bat Pete Sampras 7-6 (9-7), 5-7, 6-4, 6-7 (2-7), 7-5. Ce match restera l'unique confrontation entre les 2 hommes. Au terme d'un match très disputé, Federer met fin à la domination de Sampras sur le gazon britannique, celui-ci restait en effet sur une série de 4 titres consécutifs.
- Wimbledon 2003 (finale) : bat Mark Philippoussis 7-6 (7-5), 6-2, 7-6 (7-3). Après un match bien dominé et sans perdre un seul set (malgré deux jeux décisifs), Federer remporte son premier titre en Grand Chelem.
- Masters 2004 (demi-finale) : Bat Marat Safin 6-3, 7-6 (20-18). Le tie break du deuxième set remporté 20-18 dura à lui seul 26 minutes !
- US Open 2004 (finale) : bat Lleyton Hewitt 6-0, 7-6 (7-3), 6-0. Un match de référence ou Federer surclassa totalement son adversaire, réalisant au passage le Petit Chelem après l'Open d'Australie et Wimbledon.
- Open d'Australie 2005 (demi-finale) : perd face à Marat Safin 7-5, 4-6, 7-5, 6-7 (6-8), 7-9. Un match d'anthologie en 5 sets qui voit Safin s'imposer, mettant fin à une série de 26 succès consécutifs contre des membres du top 10 établie par Federer.
- Masters de Miami 2005 (finale) : Bat Rafael Nadal 2-6, 6-7 (4-7), 7-6 (7-5), 6-3, 6-1. Après avoir perdu les deux premiers sets et étant mené dans le troisième, Federer réussi un incroyable retournement de situation pour finalement s'imposer en 5 sets.
- Masters 2005 (finale) : perd face à David Nalbandian 7-6 (7-4), 7-6 (13-11), 2-6, 1-6, 6-7 (3-7). Un retournement de situation incroyable qui verra Nalbandian remonter un handicap de 2 sets à 0 et remporter le Masters au bout de 4h30 de jeu. Cette victoire de Nalbandian met également fin à la série de Federer qui restait sur 24 finales remportées consécutivement.
- Masters de Rome 2006 (finale) : perd face à Rafael Nadal 7-6 (7-0), 6-7 (5-7), 4-6, 6-2, 6-7 (5-7). Après de multiples rebondissements, Nadal s'impose finalement au terme d'un match spectaculaire de plus de 5 heures.
- Masters d'Hambourg 2007 (finale) : bat Rafael Nadal 2-6, 6-2, 6-0. Après un début de match laborieux, Federer finit par s'imposer contre son grand rival. Il s'agit de la première victoire du Suisse sur terre battue face à Rafael Nadal qui restait invaincu depuis 81 rencontres sur la surface ocre.
- Wimbledon 2007 (finale) : bat Rafael Nadal 7-6 (9-7), 4-6, 7-6 (7-3), 2-6, 6-2. Après deux sets stratégiques, une troisième manche brutale physiquement et enfin deux sets intenses et indécis, Federer s'adjuge un cinquième titre consécutif à Wimbledon au bout du suspense, sous les yeux de Björn Borg, qui avait réussi pareil exploit de 1976 à 1980.
Records personnels [modifier]
Article détaillé : Les records personnels de Roger Federer.
Roger Federer a établit de nombreux records dans le monde du tennis. Les plus significatifs étant le nombre de semaines consécutives qu'il détient à la première place du classement mondial, ses deux Petit Chelem (en 2004 et 2006) ou encore ses 5 tournois de Wimbledon consécutifs qu'il a remportés entre 2003 et 2007, égalant Björn Borg. Ses prochains défis sont de battre le record de 14 Grand Chelem de Pete Sampras ou encore de réaliser le Grand Chelem que Rod Laver est le dernier à avoir accompli en 1969.
Le plus grand joueur de tous les temps ? [modifier]
Il est toujours très difficile de comparer des joueurs qui n'ont pas couru à la même époque, et il serait vain de dire que tel ou tel est le meilleur joueur de tous les temps. Tout au plus peut-on tenter de faire quelques comparaisons chiffrées et se fier au palmarès des différents joueurs de l’ère Open, bien qu’encore une fois il faudrait tenir compte à la fois du potentiel relatif de chaque joueur (par exemple : qu'aurait fait Federer face à Bill Tilden si le Suisse était né 88 ans plus tôt dans les conditions de l'époque avec des raquettes en bois, aucune connaissance en diététique, aucune notion de biomécanique, aucune connaissance ou -presque- en musculation, etc... ? Ou réciproquement qu'aurait fait Tilden s'il était né en même temps que Federer et donc aurait profité des conditions actuelles pour jouer ?) mais aussi de sa longévité.
On peut légitimement considérer que Roger Federer figure, aux côtés de Pete Sampras, Ivan Lendl, Björn Borg, Jimmy Connors, John McEnroe, Rod Laver ou encore Andre Agassi, parmi le cercle restreint des joueurs de tennis de légende. Il serait absurde de vouloir désigner parmi ces champions « le meilleur joueur de tennis de tous les temps », car ils n'ont pas couru aux mêmes époques et les circonstances de leurs carrières sont totalement différentes. De plus, les tournois ont eu plus ou moins d’importance pour les joueurs selon les époques et le matériel a constamment évolué. Pourtant, plusieurs critères (au niveau du palmarès donc) pourraient être utilisés pour tenter d’établir un classement parmi ces différents joueurs de l'ère Open :
- le nombre de tournois majeurs remportés (Grand Chelem mais aussi Masters, Jeux Olympiques et Masters Series),
- le nombre de semaines en tant que numéro un mondial (peut-être le critère le plus évident pour classer les champions),
- le nombre de Grand Chelem remportés (beaucoup d'observateurs utilisent ce critère pour classer les champions),
- ou encore le pourcentage par objectifs réalisés (c’est-à-dire parmi tous les tournois que pouvait remporter un joueur de tennis selon son époque).
Bien que ces différents classements soient basées sur des performances réelles et donc des faits objectifs, la méthode de classement reste quant à elle subjective et ne saurait être totalement exhaustive.
Tentative de classement [modifier]
Classement par titres majeurs [modifier]
Rang | Joueur | Open d'Australie | Roland Garros | Wimbledon | US Open | Masters | JO | Masters Series | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1. | Pete Sampras | 2 | 0 | 7 | 5 | 5 | 0 | 11 | 30 |
2. | Roger Federer | 3 | 0 | 5 | 3 | 3 | 0 | 14 | 28 |
2. | Ivan Lendl | 2 | 3 | 0 | 3 | 5 | 0 | 15 | 28 |
4. | Andre Agassi | 4 | 1 | 1 | 2 | 1 | 1 | 17 | 27 |
5. | Boris Becker | 2 | 0 | 3 | 1 | 3 | 0 | 11 | 20 |
6. | Björn Borg | 0 | 6 | 5 | 0 | 2 | 0 | 6 | 19 |
7. | Mats Wilander | 3 | 3 | 0 | 1 | 0 | 0 | 8 | 15 |
8. | John McEnroe | 0 | 0 | 3 | 4 | 3 | 0 | 3 | 13 |
8. | Stefan Edberg | 2 | 0 | 2 | 2 | 1 | 1 | 5 | 13 |
10. | Rod Laver | 3 | 2 | 4 | 2 | 0 | - | 1 | 12 |
10. | Rafael Nadal | 0 | 3 | 0 | 0 | 0 | 0 | 9 | 12 |
Classement par nombre de semaines n°1 mondial [modifier]
Rang | Joueur | Nombre de semaines n°1 mondial | Nombre d’années n°1 mondial |
---|---|---|---|
1. | Pete Sampras | 286 | 6 |
2. | Ivan Lendl | 270 | 4 |
3. | Jimmy Connors | 268 | 5 |
4. | Roger Federer | 186 | 3 |
5. | John McEnroe | 170 | 4 |
6. | Björn Borg | 109 | 2 |
7. | Andre Agassi | 101 | 1 |
8. | Lleyton Hewitt | 80 | 2 |
9. | Stefan Edberg | 72 | 2 |
10. | Jim Courier | 58 | 1 |
Classement par titres du Grand Chelem [modifier]
Seuls les onze premiers joueurs ayant remporté au moins un tournoi du Grand Chelem depuis le début de l'ère Open -soit depuis 1968- sont pris en compte.
Rang | Joueur | Total | Open d'Australie | Roland-Garros | Wimbledon | US Open |
---|---|---|---|---|---|---|
1. | Pete Sampras | 14 | 2 | 0 | 7 | 5 |
2. | Roger Federer | 11 | 3 | 0 | 5 | 3 |
2. | Björn Borg | 11 | 0 | 6 | 5 | 0 |
2. | Rod Laver | 11 | 3 | 2 | 4 | 2 |
5. | Ivan Lendl | 8 | 2 | 3 | 0 | 3 |
5. | Jimmy Connors | 8 | 1 | 0 | 2 | 5 |
5. | Andre Agassi | 8 | 4 | 1 | 1 | 2 |
5. | Ken Rosewall | 8 | 4 | 2 | 0 | 2 |
9. | Mats Wilander | 7 | 3 | 3 | 0 | 1 |
9. | John Newcombe | 7 | 2 | 0 | 3 | 2 |
9. | John McEnroe | 7 | 0 | 0 | 3 | 4 |
Classement par pourcentage d'objectifs réalisés [modifier]
Rang | Joueur | OA | RG | W | US | M | JO | IW | Mia | MC | R | H | Can | Cin | Europe | PB | Etre n°1 | Finir n°1 | % par objectifs réussis |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1. | Agassi | 4 | 1 | 1 | 2 | 1 | 1 | 1 | 6 | 0 | 1 | 0 | 3 | 3 | 1 | 2 | 101 | 1 | 88,24% |
2. | Federer | 3 | 0 | 5 | 3 | 3 | 0 | 3 | 2 | 0 | 0 | 4 | 2 | 2 | 1 | 0 | 186 | 3 | 70,59% |
2. | Lendl | 2 | 3 | 0 | 3 | 5 | 0 | 0 | 2 | 2 | 2 | 2 | 6 | 1 | 0 | 0 | 270 | 4 | 70,59% |
4. | Borg | 0 | 6 | 5 | 0 | 2 | - | - | - | 3 | 1 | 0 | 1 | 0 | - | - | 109 | 2 | 66,67% |
5. | Sampras | 2 | 0 | 7 | 5 | 5 | 0 | 2 | 3 | 0 | 1 | 0 | 0 | 3 | 0 | 2 | 286 | 6 | 64,71% |
5. | Edberg | 2 | 0 | 2 | 2 | 1 | 1 | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 2 | 0 | 1 | 72 | 2 | 64,71% |
7. | Becker | 2 | 0 | 3 | 1 | 3 | 0 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 1 | 4 | 3 | 12 | 0 | 58,82% |
8. | Năstase | 0 | 1 | 0 | 1 | 4 | 0 | - | 0 | 3 | 1 | 0 | 0 | 1 | - | - | 40 | 1 | 57,14% |
9. | Wilander | 3 | 3 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 | 2 | 1 | 0 | 0 | 4 | 0 | 0 | 20 | 1 | 52,94% |
10. | Connors | 1 | 0 | 2 | 5 | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 268 | 5 | 47,06% |
10. | Kuerten | 0 | 3 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 2 | 1 | 1 | 0 | 1 | 0 | 0 | 43 | 1 | 47,06% |
OA = Open d'Australie; RG = Roland Garros; W = Wimbledon; US = US Open; M = Masters; JO = Jeux Olympiques; IW = Indian Wells; Mia = Miami; MC = Monte Carlo; R = Rome; H = Hambourg; Can = Canada (Montreal ou Toronto); Cin = Cincinnati; Europe = Masters Series d'Europe; PB = Paris Bercy; Etre n°1 = nombre de semaines n°1; Finir n°1 = finir l'année en tant que numéro 1 mondial.
Le - signifie que le tournoi en question n'existait pas à l'époque du joueur.
En dehors des courts [modifier]
Récompenses [modifier]
2003 [modifier]
2004 [modifier]
2005 [modifier]
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2006 [modifier]
2007 [modifier]
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Autres [modifier]
- Le 3 avril 2006, Roger a été nommé ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef.[28] Il s'est engagé à faire de son mieux pour la cause des enfants vulnérables dans le monde. Federer avait par ailleurs créé, en 2003, une fondation pour venir en aide aux enfants démunis et, en 2004, il avait participé à la récolte de fonds pour les victimes du tsunami du 26 décembre.
- Le 10 avril 2007 est émis un timbre postal à son effigie en Suisse[29]. C'est la première fois que la Suisse édite un timbre à l'effigie d'une personnalité suisse encore vivante[30].
Pays | Suisse | |
Résidence | Oberwil | |
Date de naissance | 8 août 1981 | |
Lieu de naissance | Bâle, Suisse | |
Taille | 1,88 m | |
Poids | 80 kg | |
Professionel depuis | 1998 | |
Prise de raquette | Droitier, revers à une main | |
Total des gains | 33 240 078 $ | |
Simple | ||
Victoires-Défaites: | 528-131 | |
Nombre de titres: | 50 | |
Meilleur classement: | 1er (2 février 2004) | |
Résultats en Grand Chelem | ||
Open d'Australie | Vainqueur (2004, 2006, 2007) | |
Roland-Garros | Finaliste (2006, 2007) | |
Wimbledon | Vainqueur (2003, 2004, 2005, 2006, 2007) | |
US Open | Vainqueur (2004, 2005, 2006) | |
Double | ||
Victoires-Défaites: | 104-67 | |
Nombre de titres: | 7 | |
Meilleur classement: | N°24 (9 juin 2003) |